Comment fabrique-t’on un chapeau ?

Le chapeau est porté par tout le monde, qu’il soit en paille, en feutre, ou qu’il s’agisse tout simplement d’une casquette, d’un béret ou d’un chapeau melon. Vous êtes vous-déjà demandé quelques secrets sur sa fabrication ?
Le chapeau, c’est un véritable savoir-faire, dont les étapes de confection sont très précises. Le chapelier exerce un métier de précision et doit faire preuve d’une grande habilité dans le geste. Il doit ainsi fait preuve d’une grande patience, tout en étant incollable sur la matière et la forme. Un chapeau sur-mesure en feutre peut ainsi prendre jusqu’à deux semaines de fabrication ; quant au panama, plus difficile, cela peut prendre quelques semaines de plus.

Les bases de la fabrication d’un chapeau

Le chapeau est porté par tout le monde, qu’il soit en paille, en feutre, ou qu’il s’agisse tout simplement d’une casquette, d’un béret ou d’un chapeau melon. Vous êtes vous-déjà demandé quelques secrets sur sa fabrication ?
Le chapeau, c’est un véritable savoir-faire, dont les étapes de confection sont très précises. Le chapelier exerce un métier de précision et doit faire preuve d’une grande habilité dans le geste. Il doit ainsi fait preuve d’une grande patience, tout en étant incollable sur la matière et la forme. Un chapeau sur-mesure en feutre peut ainsi prendre jusqu’à deux semaines de fabrication ; quant au panama, plus difficile, cela peut prendre quelques semaines de plus.

Le chapeau en feutre, le savoir-faire traditionnel

Le feutre est le matériau le plus utilisé en chapellerie. Des étapes scrupuleuses s’assurent d’une fabrication dans les règles de l’art :

  • Il s’agit dans un premier temps de fendre les fibres du poil (ou du brin) pour lui faire perdre en élasticité, en captant les aspérités et pour former le feutre.
  • Il passe ainsi dans l’étape du batissage : il faut ainsi le battre puis donner la forme grossière du chapeau final.
  • Le semousseur arrive ensuite : le feutre est tordu dans tous les sens pour s’assurer que l’état du poil initial revienne toujours.
  • Avec le foulage, le chapeau est passé dans une presse qui lui donne son volume final et sa taille.
  • Le chapeau est ensuite passé à la vapeur pour raffermir les fibres puis entre des rouleaux qui resserrent le feutre, lui donnent sa forme et assurent son maintient.
  • On immerge le chapeau dans une cuve afin de le teindre à la couleur souhaitée.
  • Ensuite, il est étiré pour être arrondi et former ses bords.
  • L’apprêteur lui donne sa dernière touche d’éclat, apporte les finitions…. et vient fixer son prix.

L’autre star du chapeau : le panama demande un travail complexe

Venu de l’équateur, ce chapeau de paille exotique témoigne des nombreuses façons de travailler le couvre-chef. Contrairement au feutre, dont la fabrication demande l’utilisation de nombreuses machines, celui-ci est entièrement fait main et peut prendre jusqu’à 6 mois :

  • La paille, issue de feuilles de palmier, est passée à l’eau bouillante puis elle est séchée au soleil. On utilise un charbon incandescent pour la blanchir ou de la javel selon le lieu de fabrication.
  • La paille est tressée à la main par les tisserandes, suivant la qualité et la précision recherchée. Le tissage manuel est tès long, particulièrement sur la rosace au sommet de la calotte.
  • On retire les fibres inutiles, puis on repasse le panama.
  • Il est posé sur un moule en bois jusqu’à obtenir la forme attendue.